La persévérance scolaire est un enjeu majeur dans notre société étant donné le nombre élevé de jeunes qui décrochent. En tant que parent, notre rôle est crucial afin de faciliter la réussite de notre enfant. Il est important de noter que ce support commence dès la petite enfance. Effectivement, avant même son entrée à l’école, l’enfant se doit de développer des connaissances et des compétences qui lui serviront de base dans ses apprentissages scolaires.
Dans un premier temps, il importe que le parent mette en place des conditions favorables au développement langagier de l’enfant. Il doit le soutenir pour que celui-ci développe son vocabulaire, sa capacité à émettre des idées en structurant sa pensée, à faire des liens, etc. Le jeu, structuré ou non, est une bonne façon de permettre à notre enfant de communiquer. De plus, amener l’enfant à vivre plusieurs expériences (aller à l’épicerie, jouer au parc, se promener à vélo, etc.) est une bonne façon de lui permettre d’acquérir de nouvelles connaissances et de varier son vocabulaire.
Par ailleurs, le développement moteur de l’enfant se voit important et ce, tant sur le plan de la motricité globale (tonus, coordination, équilibre) que de sa motricité fine. Ces apprentissages permettront à l’enfant d’avoir une meilleure capacité à réaliser les différentes activités qui lui sont proposées tout au long de la journée. Ces compétences lui permettent également d’être plus autonome et de se sentir plus confiant dans son cheminement scolaire. Encore une fois, le parent se doit de mettre en place des conditions favorables afin que l’enfant puisse vivre différentes expériences pour ainsi développer ses habiletés motrices : jouer au ballon, courir, rouler, sauter sur une jambe et sur deux jambes, ramper, aller jouer au parc, découper, colorier, faire des tentatives d’écriture, s’habiller seul, etc.
Le support du parent a un impact majeur relativement à la persévérance scolaire et ce, dès la petite enfance. Mon expérience auprès des élèves en difficultés m’a permis de réaliser que les enfants qui avaient développé de bonnes compétences langagières et motrices avaient de meilleures stratégies pour pallier leurs difficultés. Par conséquent, leur cheminement scolaire était facilité.
Geneviève Ling, orthopédagogue